| | Réponses 147 | PAGE ... 7 8 9 10 11 12 13 ... | | | | Q55to1 COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:29 |
| | Il n'est pas question d'élitisme mais de culture. Les Coen ne font pas du divertissement pur et dur comme ce qui est en train de passer sur M6.
J'ai pas la prétention de comprendre tous les films que je regarde, loin là. Mais en suivant certains réalisateurs dont Lynch qui est mon réalisateur préféré, notre oeil se "conditionne". Il y a certaines choses "qui sont propre" à un réalisateur. Même s'il réinvente à chaque fois, on connaît ses subtilités.
Ceci dit ça m'a pas empêché de regarder Mulholland Drive trois fois avant de le comprendre.
Pour les frères Coen, si j'ai compris leur film c'est un coup de pau. J'aurais pu rester à la surface, et rien comprendre. | |
| | Spival Régis Lundi 1er Février 2010 à 21:31 |
| | Mulholland Drive aussi j'ai cru me réveiller au milieu du film. | |
| Q55to1 COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:36 |
| | C'est un des meilleurs films de Lynch. On croit comprendre puis arrive la fin où tout s'inverse : coup de théâtre. La magie de Lynch, j'ai envie de dire. C'est pour ça que ce genre de films est à voir au moins deux fois, pour bien cerner les outils qui permettent de comprendre, de lier tout ça
Rien n'est choisit au hasard avec Lynch, même une boîte peut être symbolique, suffit d'avoir l'oeil ! | |
| DlVlN COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:38 |
| | "Il n'est pas question d'élitisme mais de culture."
Ce ne sont pas les non cultureux qui prétendent aspirer à cet élitisme, mais bien l'inverse.
Combien de fois j'ai vu ces réalisateurs cités comme des faire valoir.
J'ai pourtant tout matté de Lynch et mon favori reste justement son premier, parce que le scénario laisse totalement la place à l'atmosphère, et qu'on assiste pas à des mises en scène de fragments de scénarios qui vont de générer de multiples énigmes.
J'en ai même un peu marre de visionner ce type de films, c'est trop décousu, et à force de vouloir faire trop alambiqué, on passe complètement à coté de l'essentiel. | |
| DlVlN COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:47 |
| | "On croit comprendre puis arrive la fin où tout s'inverse : coup de théâtre. La magie de Lynch, j'ai envie de dire."
La magie de créer des énigmes irrésolubles qui donnent lieu à des interprétations très diverses, je viens de matter Wiki, et ils en font l'inventaire.
Hormis la scène de gouinage avec Laura Harring (Miam !  ), ça ne m'a pas transcendé. | |
| Q55to1 COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:50 |
| | Passer à côté de l'essentiel c'est le risque parce qu'ils prennent tout au littéral.
Pour moi c'est le contraire, Harry Potter, Le seigneur des anneaux, les comédies romantiques américaines (bien niaises), etc, tout est dans la forme mais il y a rien dans le fond. On a beau creuser c'est vide. C'est la puissance de création du réalisateur qui est intéressante. Chaque plan, chaque musique choisie à tel moment, le ton enployé tout est important. C'est comme une musique, on peut pas se limiter à la mélodie ou à la voix. Il y a tout le reste. Un film qui s'arrête au scénario ou aux "images" est pour moi un film baclé. Faire le légume devant un film, les pieds en éventail en train de gober des chips, ça va un moment... | |
| Q55to1 COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:52 |
| | Justement, avec Lynch on est toujours en train de se demander s'il y a quelque chose à comprendre derrière telle ou telle chose. Parfois il n'y a rien à comprendre, le réalisateur aime jouer avec "nos nerfs".
Il y a aussi la scène de la masturbation. | |
| DlVlN COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 21:58 |
| | C'est justement de la pure branlette intellectuelle.
Il y a certains plans qui marquent dans Lost Highway et dans Blue Velvet ( pour ma part ), mais ces films ne mettent pas forcément l'accent sur la réflexion de fond que tu évoques.
La réflexion se porte sur des détails de l'histoire qui permettent ensuite d'en deviner la trame, l'histoire à la base, est somme toute banale.
C'est du packaging, la construction de l'histoire se sophistiquise (petit néologisme au passage), mais on en revient toujours à l'ordinaire.
Et pour moi justement, le fond dans le cinéma, c'est de faire du sublime avec de l'ordinaire. Et pour ça, ça ne doit pas systématiquement exiger plusieurs visionnages pour en comprendre le sens. | |
| beatboxeur COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 22:02 |
| | Alors ?
Film de merde ou pas ?
Le titre inspire pas trop après, je sais, faut voir. | |
| Q55to1 COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 1er Février 2010 à 22:09 |
| | Beh non, le cinéma c'est un tout. Il n'y a rien à négliger.
A chacun ou presque des films de Lynch tu peux en tirer quelque chose : Elephant Man : le langage
Sailor and Lula : la liberté
Mulholland Drive : autrui
J'ai construit toutes mes disserts de philo avec ma culture cinématographique donc avec Lynch. Il y a à creuser !
Ouais, d'ailleurs l'histoire de Serious Man est très banale. Ce qui la rend compliquée et difficile d'accès c'est la manière dont le film est construit. On est pas forcément habitué à ce genre de film. | |
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