| | Réponses 157 | PAGE ... 8 9 10 11 12 13 14 ... | | | | Deleven COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:11 |
| | Putain mais quel cliché !
Bruno : je ne vois pas en quoi j'interprète mal, c'est ce que tu as dit ! | |
| Egotripp COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:12 |
| | D'autant plus que les vrais depressifs (malades) n'ont même pas vraiment conscience qu'ils le font et surtout se plaignent pas. C'est plutôt de l'enfermement. | |
| Egotripp COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:12 |
| | NON ! j'ai dit ça :
"Les depressifs, les malheureux chroniques, les pleurnichards, les pessimistes sont justement des gens qui essayent d'atteindre le bonheur, comme un but ultime.
Mais a trop regarder au loin, ils oublient d'attraper ce qu'ils ont sous les yeux et savent pas se construire un bonheur quotidien." | |
| Deleven COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:14 |
| | C'est bien ce que je dis et en plus tu as rajouté ça " Ouais, et est-ce une fatalité ? " ... | |
| Egotripp COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:16 |
| | Bah non tu as interprété. J'ai jamais dit que les depressifs étaient des cons, j'ai juste dit que ces personnes là qui pousuivent le bonheur comme un but font fausse route, car pour moi le bonheur n'est pas un but mais un cheminement.
Faudrait que je retrouve l'allégorie de l'autoroute, qui explique bien de façon métaphorée ce que je veux dire. | |
| sissou-c COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:18 |
| | j'ai eu plusieurs exemples de personnes qui, ayant pris conscience de leur étant, ont réussi à force de volonté, à remonter la pente | |
| Egotripp COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:25 |
| | Ayé, retrouvé. Attention c'est long 
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L'autoroute
l y a quelques siècles de là, un jeune homme était en quête de savoir et de force. Il entendit parler d'un vieux sage aux pouvoirs quasi-magiques vivant en ermite dans les montagnes au nord du village – car les vieux sages vivent toujours en ermite dans des montagnes, et que les montagnes sont toujours au nord du village.
Le vieux sage lui dit qu'il pouvait lui venir en aide. Pour obtenir force et sagesse il lui suffisait de se rendre dans une ville, à environ 200 km de là, de regarder le soleil se coucher, d'y passer la nuit, d'y regarder le soleil se lever et enfin de revenir dans son village.
La légende raconte que c'est ce que notre jeune fît, et qu'il revînt plein de force et de sagesse.
A quelques années de nous, Tom un jeune homme, lui aussi en quête savoir et de force tomba sur ce texte à la bibliothèque. Il se dit que ça ne coutait rien d'essayer. Il monte dans sa vieille voiture, prend l'autoroute car 10 euros pour la force et la sagesse c'est peu cher payé, et arrive deux heures plus tard à destination. Il regarde le coucher du soleil, puis va passer la nuit dans un hôtel bon marché. Il se lève tôt pour voir le lever du jour, puis rentre chez lui.
Et là, c'est le drame. Il est aussi faible et idiot qu'avant.
Pourquoi ?
Il y a quelques siècles faire 200 km ne mettait pas 2 h. Le jeune homme de la légende était parti à pied et avait vécu nombre d'aventures sur le chemin. Le fait de pouvoir trouver à manger était en soi un défi. La route étant longue elle avait favorisée des rencontres et enrichie sa culture. Rien que le fait de passer la nuit dans une cité important quand on a toujours vécu dans un petit village isolé est riche en enseignement, surtout quand on doit la passer à la belle étoile.
Le concept du film « Les clés de bagnole » de Laurent Baffie (d'ailleurs plus intéressant que le film en lui-même) est le suivant : Toutes les quêtes légendaires ne sont qu'un prétexte pour raconter des aventures, en fait, on peut presque se passer du Saint Graal est le remplacer par la recherche de clés de bagnole.
Notre société de consommation « vite acheté, vite jeté » nous pousse à prendre le chemin le plus rapide pour arriver à notre objectif. Confer les techniques de coaching, les thérapies brèves, les méthodes pour apprendre à jouer de la guitare en moins d'un mois...
On en oublie parfois que pour faire un chêne centenaire, même avec le meilleur des engrais, il faut cent ans.
Cependant vouloir atteindre son objectif rapidement n'est pas toujours un mal. Mais en prenant l'autoroute on perd parfois d'énormes trésors dont on aurait profité en prenant notre temps. | |
| Deleven COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:29 |
| | Ne jouons pas sur les mots, tu as pas dit " cons " mais l'idée reste la même. | |
| Egotripp COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:32 |
| | Non pas du tout. Et j'ai horreur de cette manie d'interpréter un peu trop présente ici.
Après libre a toi de l'interpréter ainsi, mais viens pas te plaindre d'être taxé de pessimiste. | |
| Deleven COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 16 Janvier 2010 à 15:42 |
| | Tu dis que c'est la faute des gens parce qu'ils ne sont pas capables " de profiter du bonheur du moment présent " et que le malheur " n'est pas une fatalité ".
Punaise mais tu l'as écrit, j'interprète même pas, je lis ! | |
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