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FORUM ACTUS Peut-on avoir peur d'être libre ?

BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 00:51
C'est simple.

Pour schématiser, lorsque tu réponds non, tu te réfères à l'aspect bénéfique que la quête de liberté, le gain de liberté apporte à l'homme en matière d'émancipation, on en a déjà parlé sur les pages précédentes. C'est donc un processus logique qui apporte quelque chose de naturel.

Lorsque tu réponds oui, tu évoques toutes les problématiques que l'on a également évoquées, et qui expliquent les raisons, et les mécanismes qui engendrent cette peur. Une peur qui peut se traduire par un excès de liberté. Ou une appréhension du processus qui engendre la liberté (ex: la révolution française)

A la fin tu synthétises ton propos en exprimant ton point de vue.
Diil0ow COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 00:56
Je fais exactement la même chose que toi. Vaut mieux reformuler en calquant limite la problématique initiale, au moins t'es sûr de ne pas faire de hors sujet.

...exprime ton point de vue mais sans dire de "je"
Giuliano.92 COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 00:57
D'accord, merci à vous :) !
BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 01:18
Dans la série des paradoxes, lorsque tu abordes la partie "oui on peut avoir peur", tu peux t'appuyer sur l'exemple de l'Iran.

Une partie de la population qui aspire à vivre avec plus de liberté, mais elle est amenée à se montrer aussi violente que le parti auquelle elle s'oppose, en utilisant des méthodes anti-libérales et radicales (ndlr: l'attentat perpétré contre les ayatollahs).

Voilà un paradoxe.

Ensuite, lorsqu'on dépasse la peur que la quête de liberté peut engendrer, tu peux largement illustrer ton propos en faisant référence à toutes les incertitudes que cette liberté suscite, lorsqu'elle est acquise. Et là, nouveau paradoxe, car un trop plein de liberté peut conduire les hommes à se forcer à se rattacher à des référents tangibles, ça se traduit par une exacerbation de l'appartenance communautaire, ethnique, idéologique, religieuse et sociale.

Tu peux aller très loin ensuite, lorsqu'il s'agit d'expliquer ce qu'il se passe lorsque la liberté se conjugue avec l'inconscient d'un individu.
Giuliano.92 COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 01:20
Wahhh 8o, bon ok merci j'engrange tout ça et on verra demain :)) !
BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 01:26
Sois méritant, pour la croquette. 8>

Je prends congé, yo ! 8>
Giuliano.92 COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 01:28
8> Thx !
Diil0ow COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 02:15
Tu peux aussi dire que les signes de Dieu (par exemple) ne sont qu'une interprétation (donc purement subjectifs). De la même manière, si tu demandes un conseil à un ami, tu vas attendre de lui une simple confirmation.
Tu peux aussi prendre un exemple tout con : quand tu veux tirer à pile ou face. Si ça tombe sur le côté que tu ne désirais pas, t'as tendance à dire "ce coup ne comptait pas, j'ai mal lancé la pièce". On l'a tous fait. Quoi qu'il arrive, tu agis tout seul. Tu interprètes les signaux, tu choisis les conseils que tu suis etc. On ne peut s'appuyer ni sur Dieu, ni sur le destin, ni sur autrui. On est seul face aux choix qui s'ouvrent à nous. A nous de prendre les décisions.
(je ne sais pas si ça a été dit avant, j'ai un peu la flemme de tout lire).

En revanche la peur ressentie devant la liberté d'autrui, je sais pas si ce n'est pas sortir du sujet (l'exemple de l'Iran avancé par Mortis... si j'ai bien compris son exemple...)

Tu peux utiliser des films pour illustrer ton argument. Il me semble que Sailor et Lula de Lynch parle de liberté (j'ai bien dis il me semble). La veste de Sailor représente: "le symbole de ma passion pour la liberté, de ma personnalité" (il dit un truc dans le genre).
(Ps: les profs de philo aiment beaucoup Lynch parce que dans chacun de ses films il traite de thème philosophique : Lost Highway : sur autrui, Sailor et Lula : la passion et la liberté ...En même temps on va pas se mentir c'est le meilleur réalisateur)

En tout cas, t'as un très bon sujet de dissert.
Fais lui honneur.

Sur ce, bonne nuit.
Aka.SeKos COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 02:15
Didine :D :)
BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ
Lundi 02 Novembre 2009 à 08:47
"quand tu veux tirer à pile ou face. Si ça tombe sur le côté que tu ne désirais pas, t'as tendance à dire "ce coup ne comptait pas, j'ai mal lancé la pièce""

Tu veux t'appuyer sur le principe de libre arbitre en donnant un exemple dont les paramètres qui déterminent le résultat nous échappent, et cela confère au résultat, et aux déterminants, un caractère totalement aléatoire. La liberté, ça ne s'illustre par à travers les conséquences de ce jeu de hasard qui quant à lui, peut révéler le caractère dédaigneux et vaniteux de l'être humain, sa mauvaise foi en quelque sorte.

Avoir le choix, c'est surtout avoir connaissance des tenants et des aboutissants. La liberté en soi, n'incarne et ne réprésente rien du tout. C'est grâce aux choses qui nous asservissent que l'on en mesure la teneur, et la nécessité. Lis les pages précédentes, car on l'a développé. Si tu n'as pas connaissance de ce que la liberté peut représenter, tu ne peux pas discerner le caractère naturel de cette liberté (l'absence d'asservissement), puisque ce que tu considères comme naturel, ne comporte aucune alternative opposée (ex: L'endoctrinement). C'est pour ça que naturellement pour un individu, la liberté en soi ne représente rien, puisque le seul état naturel qui lui permette d'apprécier pleinement cette liberté, sans avoir forcément conscience, c'est l'état primitif et sauvage. Il faut conscienciser cet état de liberté, schématiser les principes qui forgent et garantissent cette liberté.

"En revanche la peur ressentie devant la liberté d'autrui, je sais pas si ce n'est pas sortir du sujet (l'exemple de l'Iran avancé par Mortis... si j'ai bien compris son exemple...)"

Il ne s'agit pas de la peur ressentie devant la liberté d'autrui, il s'agit du mécanisme qui peut induire à une liberté, mais qui passe par une extrême violence. Et qui dit violence, dit appréhension, et donc peur. Peur des incertitudes que ce gain de liberté suscite, peur des mécanismes.

Je me suis référé à la révolution française, car c'est ce qu'il s'est passé. Un siècle de philosophie empreinte d'enthousiasme, une révolution populaire (la prise de la bastille n'est qu'un feu de paille, un symbole, car il n'y avait que quelques prisonniers), la structurisation morale de ce quête de liberté grâce à la déclaration universelle des droits de l'homme, mais face à un tel lot d'incertitudes, la période de régence et les rétablissements successifs et courts de la monarchie démontrent à quel point il est difficile d'un point de vue social, de jouir de la liberté, lorsqu'il y a eu un grand bouleversement, et que les parts de liberté ont été redéfinies. Un trop plein de libertés n'est pas compatible avec l'organisation de la société. Mais là il faut faire la distinction entre les libertés individuelles, et le rôle que l'individu joue dans la société. D'ou l'utilité de définir un encadrement moral, juridique, un système qui va brider la liberté individuelle, mais qui permettra à un ensemble d'individus de profiter des mêmes principes de liberté.
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