| | Réponses 182 | PAGE ... 2 3 4 5 6 7 8 ... | | | | Giuliano.11 COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 22:52 |
| | Merci, je me sens moins seul :'( ! | |
| BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 22:52 |
| | Qu'est-ce que vous ne comprenez pas au juste ? | |
| Giuliano.11 COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 22:54 |
| | "A partir du moment ou tu auras hierarchérisé tous les différents degrés d'asservissement, tu pourras définir les moyens qui subsistent pour s'en affranchir, en déterminant ainsi toutes les craintes que ce nouveau gain de liberté peut apporter." Ahhh quand on aura classé les degrés 'd'esclavage', on pourra dire les moyens qu'il reste pour s'en débarasser, et donc les craintes que ces nouvelles libertés apportent. Ouf ! | |
| LeBOetGRANDsam COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:05 |
| | Arf je vais laisser Mortis t'expliquer va. | |
| BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:06 |
| | Mon raisonnement est simple: Pour pouvoir apprécier la liberté, ne faut-il pas d'abord jauger toutes les craintes qui peuvent nous animer ? La liberté, ça peut signifier une perte de repères importants, ils peuvent être de natures très diverses (morales, matérielles, psychologiques etc), et ça peut donc engendrer des inquiétudes, voire des remises en cause, parce qu'il nous faut maintenir une base de référence stable. On ne peut pas perpétuellement tout remettre en cause, il nous faut conserver ce confort, qui paradoxalement nous soumet à ses propres contraintes, c'est à partir de là, et de cette dépendance, matérielle, sociale ou affective, qu'on peut évaluer la part de nécessité qu'il faut conserver, ce lien qui peut s'apparenter à une obligation, ou à un degré supérieur, à une soumission, est en définitive très paradoxal, car malgré le frein à la liberté absolue qu'il peut représenter, il conditionne la qualité d'une part de liberté dont on jouit au quotidien. En somme, ce qui peut nous priver d'une liberté totale, qu'on pourrait désigner en tant qu'autonomie parfaite, nous permet d'accroître, et de prendre conscience également, de la qualité de la part de liberté qu'il nous reste. On peut d'un point de vue moral, parler de liberté totale, mais dans la réalité, on doit s'en tenir à des principes de libre arbitre, et de confort matériel et financier qui détermine la marge de manoeuvre et de flexibilité qui s'offre à nous pour agrémenter le choix régissant ce libre arbitre. La liberté, c'est une forme d'inconnue qui nous hante, mais qui se matérialise quotidiennement dans notre vie, car la société est truchée de limites qui permettent d'apprécier les avantages et les inconvéniens liés à notre liberté individuelle. La liberté absolue peut s'apparenter à une forme d'errance, une inconnue qui nous permette d'avoir la sensation de pouvoir s'extraire de tout, pour en définitive, ne pas savoir vers quelle orientation tendre. Ce qui n'est pas compatible, ou rarement, avec la psychologie de l'homme, car il lui fait maintenir une matière, un medium, qui lui permette de s'apprécier, et de s'observer à travers les autres, ou grâce à un moyen matériel. | |
| Giuliano.11 COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:18 |
| | Tu m'excuseras, je lirai ça demain... | |
| BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:22 |
| | T'as plusieurs angles d'attaque, mais perso, je m'orientais beaucoup vers l'aspect psychologique, et toutes les formes de dépendance affective, sociale plus généralement, et matérielle. Tu me dis si je dis de la merde hein. | |
| Giuliano.11 COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:25 |
| | Moi je pensais plutôt à l'angle, libre car non défini avant l'existance. Donc la peur vient du fait qu'on choisi tout et que rien ne peut justifier nos actes que nos choix, qu'il faut alors obligatoirement assumer. | |
| BOUSSA.FROM.HELL COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:28 |
| | Peut-on avoir peur d'être libre ? Tu le traduirais comment si tu devais reformuler la question ? Pour moi, la question se porte sur la part d'appréhension que cela peut susciter, avant même qu'on ait à faire des choix. Quant à toi, vu la manière dont tu désires l'exposer, l'appréhension ne se porte plus sur le questionnement qui a précédé le choix effectué, mais sur les conséquences (ndlr: "qu'il faut alors obligatoirement assumer") | |
| Giuliano.11 COMPTE SUPPRIMÉ Samedi 24 Octobre 2009 à 23:32 |
| | En, fait je comprends tout à fait la question, je vois tout à fait comment je vois la chose, mais j'arrive pas à exprimer l'idée ! | |
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