| | Réponses 67 | PAGE ... 4 5 6 7 | | | | | Spival Régis Lundi 09 Août 2010 à 11:31 |
| | On est soit politique soit informaticien (en gros). Le problème vient du fait qu'une poignée de gens qui ne comprend absolument rien au domaine informatique, a pondu une loi dans le seul et unique but de protéger l'omniprésence des majors sur les œuvres culturelles. Mais voilà, le fait de ne rien connaître dans le domaine qu'on veut réguler a pour conséquence des oublis et des invraisemblances par rapport à des cas qui n'avaient pas été prévus. Et donc pour pallier ce problème, HADOPI a dit que la faute reviendrait au propriétaire de la ligne à laquelle appartient l'adresse IP, pour non sécurisation de sa propre ligne. Il y a donc deux grosses failles : - M. et Mme Tout-le-monde n'est pas forcément au courant qu'il peut exister un défaut de sécurisation de son accès et que quelqu'un d'autre peut emprunter son accès (ex. : le Wi-Fi) ; - M. L-informaticien est au courant qu'il existe des méthodes permettant de passer outre la surveillance du réseau et donc ne sera fera pas attraper. Par conséquent, l'échange illégal d'œuvres va persévérer et ce sont peut-être les personnes qui justement ne piratent pas qui vont recevoir les avertissements. Rappel technique : un VPN est un moyen de se connecter _via_ Internet _à_ un réseau qui n'est _pas_ le réseau de son FAI. La connexion _via_ Internet est chiffrée et impossible à surveiller : il s'agit d'un tunnel. Un tunnel, comme sur la route, permet d'aller d'un point à un autre sans qu'on nous voit. Le point de sortie du tunnel est ici un autre pays (un autre réseau que celui de son FAI du point de vue informatique). www.laquadr..._technique www.laquadr...l%27hadopi | |
| | Oo.Mercredye.oO Thérèse Lundi 09 Août 2010 à 13:10 |
| | En bref encore un super effet d'annonce et une magnifique Loi qui ne vas servir à rien si ce n'est faire payer les gens qui ne sont pas les "vrais" coupables pour en faire des exemples (merci Régis de cette explication ) | |
| | Salatomatonions Nordine Hâteur Lundi 09 Août 2010 à 18:11 |
| | Heureusement que Spival veille. Le jour n'est pas venu où l'on prouvera qu'un artiste voit ses revenus diminuer parce que ses oeuvres sont téléchargées ou échangées entre particuliers. En revanche on constate tous les jours à quelle point la carrière d'un artiste est éphémère lorsqu'il reste dans le circuit fermé et artistiquement pauvre qu'ont verrouillé les majors. | |
| The..punisher COMPTE SUPPRIMÉ Lundi 09 Août 2010 à 21:28 |
| | Perso je vois pas pourquoi j'irai mettre mon nom et prénom sur internet, grâce à mon pseudo mes amies et familles me trouve quand même. | |
| | TheReMixeR +/- 3dB Mardi 10 Août 2010 à 00:15 |
| | Le probléme de l'anonymat est plus compliqué qu'il n'y parait: www.lemonde...51865.html Un sénateur a bien fait une proposition de loi pour contraindre tout le monde publiant des propos sur un blog ou forum à ne plus être anonyme. Pour le moment c'est un non qui a été répondu. Mais jusqu'à quand? http://hightech.no...d-non.html Et c'est effectivement l'industrie audio visuelle qui pousse le gouvernement vers des lois de style Hadopi (lobby, oh mon grand lobby). Mais beaucoup d'utilisateurs ont déserté le P2P pour d'autre procédés qu'il est pour l'instant difficile de surveiller. Hadopi a une guerre de retard, comme souvent dans toutes les luttes du gouvernement. | |
| | Spival Régis Mardi 17 Août 2010 à 22:56 |
| | Dark Web Project : la surveillance généralisée d'Internet par le FBI Avec l'explosion des réseaux sociaux et des sites communautaires, les internautes sont de moins en moins enclins à surveiller la quantité d'informations privées et de données personnelles qu'ils diffusent sur le web. Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre sur Facebook pour voir le nombre de photos et de messages personnels rendus disponibles par ses membres. L'intimité cède le pas chaque jour à l'extimité typique du 21e siècle. Toutes ces informations ont évidemment une grande valeur. Pour les employeurs d'une part, puisqu'ils peuvent dresser un premier profil des candidats et faire une sélection très en amont. Pour les éditeurs de services en ligne d'autre part, à travers la monétisation des contenus générés par les utilisateurs. Mais ce déballage sans limite de la vie privée n'intéresse pas uniquement des sociétés privées ou des recruteurs. Les gouvernements surveillent également de très près cette masse d'informations. Certains services d'enquête et de renseignement n'hésitent pas à archiver et indexer tout ce contenu. C'est notamment le cas du FBI. L'Electronic Frontier Foundation révèle dans un article publié hier que la police fédérale américaine s'intéresse de très près à un projet surnommé "Dark Web Project". Il a été révélé en vertu du Freedom of Information Act (FOIA), une loi américaine permettant aux citoyens américains d'obtenir la publication des documents administratifs. En France, un accès similaire existe, à travers la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA). L'organisation non-gouvernementale américaine décrit le projet ainsi : "dans les autres documents inclus dans cette publication, des courriers électroniques du FBI révèlent l'intérêt du service fédéral dans le projet "Dark Web Project" de l'université de l'Arizona". À en croire les documents exhumés, il s'agit "d'une tentative des ingénieurs informaticiens de "rassembler et analyser systématiquement l'ensemble du contenu généré lar les terroristes sur le web"". Selon les informations du document, le "Dark Web Projet" serait particulièrement efficace à travers l'utilisation de robots d'indexation dans les forums de discussion et pour trouver des sites web cachés dans les "recoins" d'Internet". Plus grave. "En plus d'être capable de chercher des contenus sur Internet, le Dark Web Project développe un outil appelé Writeprint ("empreinte d'écriture", ndlr) qui affirme aider à l'identification des créateurs de contenus anonymes en ligne". Le FBI n'est cependant pas le seul organisme à s'intéresser aux données sur Internet. L'an dernier, nous évoquions l'appel d'offres de l'armée française lancé en 2007 et portant sur les "conception réalisation et évaluation d'un plate-forme dédiée au traitement des sources ouvertes pour le renseignement militaire d'intérêt stratégique". L'idée était de pouvoir surveiller le net en profondeur, à travers les médias traditionnels, les médias en ligne, les services de discussion en tout genre et les solutions d'échange de contenus. À l'échelle européenne, c'est le projet INDECT qui a relancé l'éternel débat sur l'équilibre à trouver entre sécurité et liberté. Lancé officiellement le 1er janvier 2009, le projet INDECT est doté d'une enveloppe de 15 millions d'euros. Il vise à créer en cinq ans une plate-forme de surveillance globale appuyée sur la collecte et l'analyse d'informations issues de différentes sources, allant d'Internet aux conversations téléphoniques. www.numeram...e-fbi.html | |
| | Spival Régis Mercredi 18 Août 2010 à 15:24 |
| | Dans une interview accordée au Wall Street Journal, le PDG de Google, Eric Schmidt, a révélé le fond de sa pensée concernant la neutralité du Net, l'avenir de Google et l'anonymat sur Internet. Dans cet article, nous revenons sur la position du chef d'entreprise, et de Google, sur le sujet épineux du respect de la vie privée. La fin de la vie privée sur Internet En décembre 2009, le PDG expliquait déjà qu'Internet mettrait forcément fin à la vie privée, et que « si vous faites quelque chose et que vous ne voulez que personne ne le sache, peut-être devriez-vous déjà commencer par ne pas le faire ». Début août, lors de la conférence Techonomy, il ajoutait que « si je connais suffisamment de vos messages et des endroits où vous vous trouvez, je peux en utilisant une intelligence artificielle prédire où vous allez aller. Montrez nous 14 photos de vous et nous pouvons vous identifier. Vous pensez qu'il n'y a pas 14 images de vous sur l'Internet ? ». Dans le contexte, il explique qu'un déluge d'information arrive, et que nous sommes mal préparés pour y faire face. Si 5 exaoctets de données ont été créés entre l'aube de la civilisation et 2003, maintenant ce volume est atteint tous les deux jours... Le PDG est donc convaincu que l'évolution du Net, et Google n'en est qu'un acteur, est d'inclure toujours plus d'informations, y compris celles sur notre vie privée. Dans cette interview, il le confirme : « je ne pense pas que la société comprenne ce qu'il se passe quand tout est disponible, peut être appris, et est enregistré par tout le monde, tout le temps ». Il ajoute apparament sérieux qu'un jour, ce sera probablement un droit pour toute jeune personne de pouvoir changer de nom à sa majorité pour se distancier de ses erreurs de jeunesses, disponibles sur les réseaux sociaux de ses amis. Mais comme le fait remarquer TechCrunch, même une solution aussi radicale serait inefficace, puisqu'il y aura toujours quelqu'un pour se tromper et communiquer le vrai nom d'un jeune adulte en tagguant une photo. Et si un tel droit apparaissait, des entreprises spécialisées seraient sûres d'apparaitre pour aider les entreprises et autres petit(e)s ami(e)s suspicieu(ses)x à retrouver le passé de quelqu'un. Eric Schmidt ajoute : « je veux dire qu'il faut vraiment penser à ce genre de choses en tant que société. Et je ne parle même pas des choses affreuses, comme le terrorisme et l'accès à des contenus malfaisants. » (PC INpact) | |
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