| | Réponses 1048 | PAGE ... 71 72 73 74 75 76 77 ... | | | | Illumine.Nanti COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 12:22 |
| | La phase que tu décris Bruno, c'était la phase intermédiaire: On consomme mais on brandit d'abord le modèle forgé sur les idéaux d'antan. La grande différence, c'est qu'aujourd';hui, on parle ouvertement de cette nouvelle conception du couple. C'est en quelque sorte, le "fuck friend" mais étendu comme un palliatif, et à plus long terme: On est un couple de façon ponctuelle lorsqu'on veut partager quelques bons moments. | |
| Spikkes COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 12:40 |
| | Je suis d'une génération intermédiaire aussi on va dire. | |
| Tous.rejoindront.l.unite.un.jour COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 13:01 |
| | Ne devrions-nous pas directement parler de décadence, ce terme si insignifiant à première vue, mais qui est à l'origine de la chute des plus grand empires ? A notre époque où les sociétés contemporaines sont consuméristes au possible, dépourvues de leur tissu spirituel au profit d'un rythme de consommation effréné (cela en raison de la disparition de leurs anciens repères moraux, religieux, etc), ce genre de manière de procéder n'a rien de bien surprenant : tout est permis, rien ne doit être interdit, l'émancipation en passe maintenant par le recul incessant des anciens tabous considérés comme "vieux jeu" et dépassés, et cela en ce qui concerne la plupart des aspects de la vie quotidienne. Ceci implique bien évidemment les relations hommes - femmes et les rapports qui vont avec. Cependant, c'est bien le socle spirituel et culturel, et les anciennes lois qui y sont rattachées, avec tous leurs codes apparemment complexes, parfois considérés comme rétrogrades, qui ont constitué jusqu'à présent le ciment permettant aux sociétés de fonctionner, et de ne pas disparaître purement et simplement au premier coup de vent. La religion, le mariage, la fidélité, la pudeur, une certaine sacralisation du sexe, de telles choses qui semblent tellement ringardes et d'un temps révolu à notre époque et qui pourtant sont les garants de la continuité. Avec le déni croissant de ces anciens codes, l'effacement rapide de la culture au profit notamment des masses médias (je pourrais citer en exemple la télé réalité et les "repères" qu'elle distille chez de nombreuses jeunes personnes qui y sont addicts tels des moutons), le désintérêt croissant des jeunes populations pour tout ce qui a trait à l'éducation et la vie quotidienne (c'est pas bien d'être un "intello", mieux vaut être "dans le coup", façon fashion, clubber ou douchebag), la substitution mentale semble avoir bien opéré et augure des lendemains calamiteux pour l'ensemble de nos sociétés. Une civilisation a besoin d'ouvriers, mais aussi et surtout de cerveaux capables de construire ou de maintenir une structure solide sur des fondations fiables, à partir des anciens repères dont l'efficacité a été éprouvée et leur ont été légués par la génération antérieure. Je tends peut-être à généraliser et mon point de vue n'est peut-être pas vraiment objectif, mais c'est l'image que me renvoient nombre de jeunes gens actuels. Une décérébration croissante au profit d'une animalisation primaire. | |
| | jjjo Fantasmo Dimanche 12 Septembre 2010 à 13:18 |
| | C'est un changement radical des comportements. Cela peut sembler dénué de repères et de morale (du moins celle des générations précédentes) mais il faut aussi accepter que les plus jeunes se libèrent d'une certaine pression des codes anciens. Le souci, à mon avis, se situe dans le manque de mesure quant à cette "libération". Tout n'est pas bon pour justifier une sorte de dédouanement de valeurs qui peuvent paraitre dépassées. Certes (comme déjà dit ici), il y avait avant une hypocrisie bien répandue à asséner des valeurs en modèle et à se comporter (discrètement) d'une façon différente. Aujourd'hui l'hypocrisie est toujours présente, mais plus dans le sens où faire n'importe quoi est assimilable à de nouvelles "valeurs". La facilité de se comporter ainsi permet d'ériger cela comme "norme" et de rameuter un grand nombre de participants. Là où ça dégénère, c'est quand il s'agit d'assumer cette façon de faire. Je ne compte même plus le nombre de paumés que je croise, totalement dépassés par cette société où tout va quand même très vite. Le pire, c'est que je constate que ça touche des personnes de tous âges... | |
| Doris.L-Explorateuse COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 13:27 |
| | Ben, vous êtes pénibles avec vos pavés ! vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés. En plus, vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés. Par contre, vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés vous êtes pénibles avec vos pavés. Ps : vous êtes pénibles avec vos pavés. | |
| Spikkes COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 14:27 |
| | Moi le phénomène qui me débecte, et la perte de couilles globale des hommes modernes. Je sais pas si c'est l'emmergence du féminisme des années 70 qui a provoqué ça, mais une majorité d'hommes sont persuadés qu'il faut être gentil, tendre, attentionné, romantique, etc. Ca crée un sentiment de frustration assez violent et global, un décalage majeur. Ce phénomène et réel, décrit par plusieurs sociologues, et les femmes ont heureusement de plus en plus de lucidité en poussant les hommes à arrêter de tendre vers ça. Ondine en fait visiblement partie, ptetre un jour vous la remercierez (en exagérant un poil, je l'avoue). | |
| Doris.L-Explorateuse COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 14:29 |
| | On peut aussi être comme ça naturellement. En plus la virilisation s'il faut c'est ça qui n'est pas normal. A l'époque des cavernes c'était nécessaire, aujourd'hui c'est plus le cas, donc ça change. | |
| | Spival Régis Dimanche 12 Septembre 2010 à 14:32 |
| | Seule solution pour les pavés : investir dans un écran HD et des allumettes. | |
| Spikkes COMPTE SUPPRIMÉ Dimanche 12 Septembre 2010 à 14:32 |
| | Non. C'est un phénomène des 30 dernières années. Après on a des principes qui ont 2000 ans derrière. Et je parle pas de mysoginie ou matchisme hein. | |
| | jjjo Fantasmo Dimanche 12 Septembre 2010 à 14:35 |
| | "Ce phénomène et réel, décrit par plusieurs sociologues, et les femmes ont heureusement de plus en plus de lucidité en poussant les hommes à arrêter de tendre vers ça" Certaines femmes ne réclament pas que ça...elles veulent tout, bien souvent. Ceci dit, certains hommes ont du mal à gérer les différents aspects du phénomène. Se comporter comme il faut quand il le faut, ce n'est peut être pas non plus un signe de caractère affirmé. Le mieux, à mon avis, étant de rester soi même et d'être apprécié tel qu'on est vraiment, qu'on soit une couille molle ou un homme des cavernes. | |
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